Dans un arrêt récent, la cour de cassation a adopté une position ferme sur les propos sexistes.
Le contexte :
Le contexte :Un salarié avait tenu des propos sexistes à l’une de ses collègues, en présence d’autres salariés, en lui disant « tu sais que j’ai envie de te casser le c… ». L’employeur avait licencié le salarié pour faute grave.
La décision avait été cassé en appel, car bien que reconnu comme dégradants par la cour, ils n’étaient pas d’une gravité suffisante au regard de l’ancienneté du salarié (7 ans), ainsi que de l’absence d’antécédent disciplinaire.
La décision :
La cour de cassation a pourtant jugé que le salarié a fait une faute grave. Elle confirme ainsi le licenciement. Le fait pour un salarié, de tenir des propos dégradants, humiliants à connotation sexuelle et ouvertement sexistes à l’encontre d’une de ses collègues constitue une faute grave.
Source : Cass. soc. 27 mai 2020, n° 18-21877